Il était une fois…notre projet

Notre projet est né à partir de rencontres. Dans cette article, nous souhaitions vous expliquer comment le projet est né. Prêts pour notre histoire ? 😉

Il était une fois …

Une ATSEM, Nathalie et Séverine, une institutrice, à qui ont dit de travailler ensemble. Toutes les deux ont appris à se connaître dans une classe remplis de petits loulous entre 2 et 4 ans. Le feeling est rapidement passé entre elles. Leurs méthodes pédagogique, leur vision de l’enfant convergent. Au fil des années et de ce travail en commun grandissant, Nathalie et Séverine se sont lancés en formation pour apprendre la méthode Montessori 3-6 ans.

Dans leurs esprits, il n’est pas question d’appliquer la méthode à moitié (Atelier libre le matin et fiches à remplir l’après-midi). Cette application de Montessori n’a aucun sens. Soit on laisse libre l’enfant d’évoluer dans un environnement préparé pour lui, libre de suivre ces périodes sensibles, soit on lui impose tout court. Cette entredeux ne permet que de donner bonne conscience montessienne à celui qui l’applique, et « à faire bien ». C’est d’ailleurs quelque chose d’assez récurrent dans beaucoup d’écoles malheureusement. « On s’inspire de la méthode…mais uniquement de 9h à 11h ».

Non, elles ne veulent pas ça. Les voilà partis se former, en revenant riches de toute leur expérience des espaces pédagogiques montessoriens. La classe est maintenant basée sur un système d’aides au développement au choix individuel, un système d’observation sans note pour témoigner de l’évolution des enfants aux parents. Séverine et Nathalie sont enfin en adéquation avec leurs valeurs éducatives. Cette adéquation est fondamentale pour donner le meilleur aux enfants.

Et c’est à ce moment que rentre notre « troisième laron », Marie. Marie, après des études en business management, voulait essayer l’enseignement. Elle cherchait du sens à ce qu’elle réalisait. Elle n’avait aucune connaissance fortes pédagogiques en général et encore moins en Montessori. Tout ce qu’elle connaissait se résumait à ce que le système traditionnel avait bien voulu lui apprendre : les programmes, les institutions scolaires… et aucune connaissance de l’enfant en tant que sujet à part entière (ses besoins, ce qu’il est capable neurologiquement de faire ou de ne pas faire, rien…). La classe voisine dont elle a la charge s’appuie sur Montessori. Elle demande de l’aide, un soutien dont elle avait besoin, pour comprendre comment elle devait faire.

Le courant passe directement entre elle et les filles. Toutes étaient concernées par la bienveillance, par le souci d’apporter ce dont chaque enfant avait besoin. L’année s’est déroulée, les deux classes communiquaient, se complétaient soudée avec bienveillance. Il y avait une cohérence pédagogique et les enfants l’avaient d’ailleurs bien senti.

A la fin de cette année, Marie a dû repartir, appelée dans une autre école. Mais ce dynamisme avait laissé des petites graines. 2 ans plus tard, Marie avait repris ses études pour se former en Montessori à l’Institut Supérieur Maria Montessori, en spécialisation 0-3 ans.

Marie a proposé le projet aux filles qui ont été tout de suite partante. Le projet est né, la MAMM en est l’aboutissement 😉 mais ce n’est qu’un début 😉

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